dimanche 26 octobre 2008
Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
jeudi 23 octobre 2008
no comment ...
mercredi 22 octobre 2008
les jours se suivent...
Je me croyais 'requinquée' suite à une sortie en copines hier soir, j'ai pu décompresser, laisser derrière moi soucis et tensions pour aller vers l'extérieur, rencontrer, discuter, partager, écouter, entendre que ce n'est pas toujours plus rose ailleurs, que chacun peut, s'il le veut, voir du gris dans sa vie mais que beaucoup choisissent de voir le rose...
Pourquoi est-ce que moi je n'y arrive pas?
Je suis rentrée, telle cendrillon, à minuit, et à peine la porte franchie mon carrosse redevenait citrouille : je retrouvais une maison 'en déroute', la table du repas encore pleine de miettes, les vêtements jonchant le sol de la salle de bain,.... la réalité me sautait au visage me sussurant "qu'espérais-tu fuir"??
Oui j'ai envie de fuir tout ça, de prendre du recul, d'hiberner et de me réveiller dans le monde des bisounours ou tout est beau et rose mais ce serait bien trop facile...
Je sais que je dois moi même retrousser mes manches et choisir la route que je veux, faire de ma vie ce que je veux qu'elle soit... facile à dire... Il faut toujours faire des choix, abandonner des choses pour avancer et c'est ce que je ne parviens pas à faire...
La journée avec les enfants fût rude elle aussi ce qui n'arrange rien, je crois qu'ils sentent mon mal être et que leur façon de réagir n'est pas la sollicitude mais l'opposition, la réaction, le test...
Allez...
ce soir j'ai préparé de la pâte à crêpes, les bains sont donnés, on va manger, jouer, raconter, discuter, s'apaiser, prendre le temps de la réconciliation...
Et puis, il y a des copines qui m'envoient un peu de couleurs, d'autres de gentils mots... finalement je ne suis pas si seule! Merci!
mardi 21 octobre 2008
hommage...
Au revoir grande petite dame...
Avec ses grandes lunettes qui lui mangeaient le visage, ce visage qu'elle avait tout ridé mais toujours fendu d'un grand sourire
Partie sans bruit dans son sommeil...sur la pointe des pieds, ces pieds toujours chaussés de baskets lui permettant sans doute d'avancer discrètement dans la vie. A la veille de son anniversaire... Elle s'éclipse doucement avant la grande fête du centenaire, comme si elle voulait fuir cette grande fiesta coûteuse qui se tramait derrière son dos.
Elle ressemblait physiquement à ma grand mère et rien que pour ça je l'aimais déjà un peu. Puis en l'entendant défendre ses idées, en la voyant se battre, combattre, ne mâchant pas ses mots, ne mâchant pas sa peine, je l'ai appréciée encore plus, j'aimais la suivre de loin, lire ou écouter ses interviews...
Au revoir petite soeur des chiffonniers, j'espère que tu es là où tu espérais aller, j'espère que tu recevras au centuple le bonheur et les sourires que tu as donnés... J'espère que ta parole et ton combat te survivront…
grisaille...
En moi, il fait gris , il fait froid, il fait moche...
Je n'arrive pas à positiver et je suis pleine de contradictions, ça me pèse énormément et m'aigrit, me rend agressive, sans patience,...
Cercle vicieux...
J'ai décidé de reconsulter mais je sais, par avance, que ce sera douloureux et j'en ai marre de pleurer.
ici, dans ma vraie vie, je fais la femme forte, celle qui peut porter beaucoup, qui dit toujours ou souvent oui, qui mène de front boulot, maison, enfants, famille sans prendre réellement le temps pour elle
Mais je me rends de plus en plus compte que je ne suis pas heureuse dans ma vie,
je ne m'éclate pas vraiment dans mon boulot, j'avance comme ça, dans une sombre routine qui me fatigue et ne m'apporte pas grand chose
j'aime mes enfants plus que tout, ils sont ce qui me fait tenir debout mais je n'aime plus la vie que je vis ici avec eux, je suis trop énervée, sombre, je n'ai pas énormément de souvenirs d'éclats de rire partagés depuis plusieurs semaines ou alors de très furtifs, j'ai plutôt l'impression d'être sans cesse dans l'opposition, la négociation, le chantage...
Mon ours de mari m'insupporte en ce moment et je sais que cette situation est, en grande partie, cause de mon mal-être général mais que faire ?? ... Nous nous enfermons de plus en plus dans un mutisme, un silence lourd de reproches, de non dits et, comme je n'ai plus envie, pour la millième fois, de faire le premier pas je laisse les couches de reproches, de souffrances, de doutes, de... s'accumuler et ça ma mine, ça m'étouffe, ça me pèse... Il y a des jours où je me demande si l'amour est encore là, si qqpart en moi il reste une petite flamme qui n'attend que d'être ravivée, je suppose que oui vu que je me complais dans cette situation mais, certains jours, comme aujourd'hui, j'en suis si peu sure... J'ai cette impression de ne plus avoir de vie autre que celle de mère, je suis maman, j'aime ça, c'est ma plus belle expérience de vie, mais je ne suis plus rien d'autre, je ne suis plus femme, épouse, amie, je n'ai plus de vie extérieure... J'ai quelquefois envie de reprocher ça à mon grizzli mais je sais que j'en suis aussi très responsable et pourtant c'est si dur de renouer avec l'extérieur, d'aller à la rencontre d'amis perdus de vue depuis de longs mois pour diverses raisons...
J'ai une grande clairvoyance sur ce qui ne va pas et ce que je devrais faire mais je n'arrive pas à démarrer... J'ai cette sensation - excusez l'expression - de 'remuer du brun' mais de ne pas en sortir. Je n'ai pourtant pas envie de 'jouer la victime', je n'ai de toute manière - hormis quelques cybercopines- personne pour prendre réellement soin de moi autour de moi alors à quoi bon 'jouer' et pourtant je reste 'embourbée' sans réagir...
je me déteste
samedi 18 octobre 2008
bonheur simple
jeudi 16 octobre 2008
cauchemar
J'ai encore fait cet horrible cauchemar, ceux qui me connaissent un peu en ont déjà entendu parler car il est récurent: je meurs dans mon sommeil et je vois mes enfants se réveiller seuls, perdus, la mistouflette prisonnière de son lit cage, mon zouzou me cherchant partout dans la maison en larmes. Je me réveille alors en larmes et je traîne cette désagréable sensation depuis l'aube: celle d'avoir abandonné mes enfants sans les prévenir. j'ai déjà fait ce cauchemar plus de 5 fois, toujours le même... ça me bouffe. J'ai décidé de consulter parce que ça devient vraiment une obsession...
C'est peut-être lié au fait qu'avant de m'endormir j'ai repensé à ce film 'ma vie sans moi' que j'avais vu quand j'étais enceinte du zouzou et qui racontait l'histoire d'une jeune mère qui se sait condamnée et avait enregistré des cassettes pour les anniversaires futurs de ses enfants. ce film m'avait bouleversée et j'y repense encore souvent mais le titre ne m'était pas revenu en tête et j'ai fait des recherches hier soir sur le net pour le retrouver. Je devrais peut-être le regarder à nouveau pour exorciser tout ça. Peut-être est-ce parce que je l'ai vu enceinte que ça m'a travaillée... Bref, il faut que je réagisse car ce cauchemar me laisse dans un grand état d'anxiété et d'épuisement à chaque fois.
Du coup j'ai fait un truc à la fois dingue et à la fois rassurant: j'ai commencé un blog privé à l'attention de mes enfants dans lequel je consigne nos petits bonheurs, nos bons moments, où je leur parle de ma vie, de ce que je suis, de ce qu'ils ne peuvent comprendre maintenant. Cela peut paraître 'lugubre' ( Halloween sort de mon corps ) mais j'en ai un réel besoin et après avoir pas mal écrit ce matin je me sens déjà plus légère. Oh, je n'ai pas l'intention de mourir trop vite mais j'adore consigner ces petits moments qui sinon risquent de se dissoudre parmi un tas d'autres souvenirs, j'avais déjà écrit beaucoup à mes enfants quand j'étais enceinte, c'est un peu une suite...
mercredi 15 octobre 2008
paradis conjugal
Maintenant j'ai très envie de voir « Chaînes conjugales » de Mankiewicz...
jeudi 9 octobre 2008
Tu sens en dessous du bras !!!
Bon - remarquez - il n'a pas dit ' tu pues en dessous du bras ' et - donc - il sniffait peut-être simplement mon déo ?!? Mais comme je me sens un peu coincée et maladroite avec cette massue en guise de main gauche et que se laver le bras droit ( et le 'dessous' ) avec une main empaquetée relève du défi peut-être reste-t-il quelques vestiges ???
Donc à peine l'ai-je déposé à l'école pour l'après-midi qu'ai-je fait?? Je suis repartie sous la douche, la main gauche emballée dans mon sachet 'hache et aime' où, soit dit en passant, j'ai fait quelques achats remonte moral ce matin... Ouvrir la parenthèse Là encore ça relève du défi de faire des essayages, de fermer des boutons, des fermetures éclair,... d'une main ... ( j'ai donc - par la même occasion- perdu quelques calories et bénéficié de points bonus weight watcher :-D ) Fermer la parenthèse
Bref, tout ça pour dire que 'ça sent sous mon bras'... et que j'ai refait un pschiiiiittt
mercredi 8 octobre 2008
massue !!!
samedi 4 octobre 2008
pépé et mémé ...
J'ai toujours dit 'quand j'aurais des enfants je ne ferai pas comme la plupart: graviter autour d'eux et de leurs activités' et pourtant ... Comme j'ai allaité chacun d'eux plus de 9 mois je devais être disponible, 'prête à consommer' et donc j'organisais mes sorties en fonction d'eux: vite les courses entre deux tétées, un peu de shopping avec l'un enfant en écharpe au cas où... Bref les débuts ont été agréables et plutôt sereins mais inconsciemment je me suis coupée de la vie sociale, je n'ai plus programmé de sorties le soir et peu à peu le cercle d'amis se restreint, on fait moins de choses, on bouge moins et on s'encroûte... Ca ne me convient pas mais ça convient très bien à mon cromagnon qui est plutôt du genre ours dans sa grotte...
Il faut que peu à peu je me remette en route et bouge pour éviter l'encroûtement et surtout pour changer d'air ( et renouveler celui de la casserole ;-) ) mais le problème en ce moment est que je suis si fatiguée que je ne parviens pas à redémarrer...
pschiiiiiiiiiiiiiiiiittttt
Voilà quelques semaines que la fatigue me terrasse
Voilà quelques mois que je me pose et repose 1000 questions
Je sens que la casserole est pleine et qu'il est temps que je lâche un peu de 'vapeur' pour me sentir mieux.
La psychothérapeut qui me suivait expliquait mes crises de migraine ainsi: un trop plein dans ma casserole... Soit je lâchais la pression soit le trop plain se transformait en signal d'alerte: la migraine... ça me faisait doucement sourire parce que ces migraines je les traîne depuis l'enfance et qu'à cette époque je n'étais pas envahie par les responsabilités, les tâches ménagères, professionnelles, familiales...
Et pourtant, maintenant, avec un petit peu de recul je me rends compte que j'étais déjà la petite fille perfectionniste qui devait faire les choses à fond mais n'y arrivait pas spécialement faute de moyen ou de temps, celle qui voulait toujours plaire à ses parents mais qui n'y arrivait pas souvent, qui se sentait écrasée par la réussite de son frère et n'arrivait pas à sa cheville à tous points de vue...
J'ai gardé ça de mon enfance: ce besoin de plaire et d'être aimée mais cette déception d'y arriver trop rarement.
Je suis pleine d'ambiguïtés: l'impression de ne jamais me poser deux minutes et d'être toujours en activité et l'impression de ne rien faire et d'être fainéante...
L'impression de devoir nager dans le bonheur avec une petite famille adorable, un mari qui m'aime, une grande maison que beaucoup envient et l'impression de n'être pas à ma place dans cette vie, de ne pas savourer mon bonheur tant qu'il est là, d'en vouloir toujours plus...
Voilà les mots justes: j'en veux toujours plus, je suis une perpétuelle insatisfaite et je ne parviens pas à en guérir...
Je ne vois que la moitié du verre vide jamais la moitié pleine. C'est douloureux d'être consciente de ses faiblesses sans pouvoir y remédier!
Aujourd'hui je suis à un seuil de grosse fatigue, de crises de larmes inexpliquées et de remise en question. Je me traîne, je m'enfonce, je souffre...
C'est idiot, la goutte d'eau qui a fait déborder le vase est l'annonce par la nounou de ma mistouflette ( une copie conforme de Mary Poppins que ma fille a adoptée au premier regard ) qu'elle devrait se faire opérer et serait en arrêt 3 mois ... Me voilà désemparée, je ne veux pas que ma mistouflette aille chez une 'remplaçante' pour 3 mois car l'adaptation serait trop dure (elle a un passé rempli d'hospitalisations et un très mauvais souvenir de sa nounou précedente) et donc me voilà sans solution ...
Cette nouvelle a été le coup de massue, la goutte de trop...
Bref, il faut que je me vide un peu...
Arrêtons sur une note positive quand même. Cette fameuse thérapeute dont je parle au début et que j'hésite à retourner voir ( mais ça c'est un autre sujet ...) me proposait de consigner, en fin de journée 3 petits bonheurs de la journée afin de me rendre compte que la vie n'est pas si grise...
Les voici:
- la course dans les feuilles mortes ce matin avec ma marmaille
- la visite surprise d'une amie que je n'avais plus vue depuis longtemps
- voir mes deux canailles rire aux éclats en jouant ensemble à se poursuivre sur les petits vélos...
Je sais que ce sont mes enfants qui - avant tout - peuvent me rendre le sourire, ils sont ma force...
pschiiiiit... ouf un peu de pression lâchée.... je me sens déjà un peu plus légère...